Le montant des fonds propres dépendra de plusieurs facteurs, tels que la nature du bien, le prix d'achat du bien et le montant des frais d’acquisition.
Il est important de noter que plus vous apportez de fonds propres, moins vous aurez à emprunter et plus vous pourrez économiser sur les intérêts à long terme. Cependant, vous devez également vous assurer que vous disposez de suffisamment de liquidités pour faire face à des imprévus dans votre vie de tous les jours.
La capacité d'emprunt est le montant maximum que vous pouvez emprunter auprès d'une banque pour financer l'achat d'un bien immobilier. Cela dépend principalement de votre situation financière, de vos revenus et de vos dépenses.
Il est important de noter que vous devez d’abord savoir ce que vous êtes prêt à payer pour votre crédit tous les mois. Quelle est la somme maximale dont vous pouvez disposer sans compromettre votre qualité de vie ?
Nous faisons les recherches pour vous ! Nous comparons constamment les taux d'intérêt proposés par différentes institutions financières.
Il est important de faire attention aux conditions de prêt : en plus du taux d'intérêt, nous faisons attention aux frais liés aux assurances solde restant dû. Ces facteurs peuvent affecter le coût global du prêt et doivent être pris en compte dans votre décision.
Un crédit à taux fixe vous garantira de payer la même mensualité tout au long de votre crédit, malgré la hausse des taux. Les crédits à taux variables permettent d'obtenir une mensualité plus basse qu'un crédit à taux fixe contracté au même moment.
Il est à noter que les conséquences de la variabilité d’un taux sont parfois surprenantes. Il est donc nécessaire de comprendre son fonctionnement afin de choisir adéquatement le taux de son crédit.
L'épargne-pension est une forme d'épargne individuelle qui permet de constituer une pension complémentaire tout en bénéficiant d'un avantage fiscal. Elle est accessible aux salariés, aux fonctionnaires et aux indépendants.
Les dépôts offrent un avantage fiscal de 30% (pour un versement de maximum 1.020 EUR en 2024) ou de 25% (pour un versement de maximum 1.310 EUR en 2024).
L'épargne long-terme est un moyen pour les particuliers (salariés, fonctionnaires, indépendants) de se constituer une pension complémentaire en bénéficiant d'une réduction d'impôt pouvant aller jusqu'à 30% (pour un versement maximum de 2.450 EUR en 2024).
Il existe deux types de produits d'épargne long-terme en Belgique : l'assurance épargne de la Branche 21 et l'assurance placement de la Branche 23. La première offre un taux d'intérêt fixe sur chaque montant versé ainsi qu’une garantie de capital. La seconde est une assurance vie dont le rendement est lié à un ou plusieurs fonds d'investissement, qui investissent principalement en actions, obligations. Le degré de risque dépend du mix d'investissements choisi, avec un rendement potentiel plus élevé associé à un risque financier plus important.
La PLCI (Pension Libre Complémentaire pour Indépendants) est un contrat d'assurance qui permet aux travailleurs indépendants de compléter leur pension légale en profitant d'avantages fiscaux et réductions de cotisations sociales. Les primes de la PLCI se calculent sur la base des revenus professionnels des trois dernières années, avec un plafond de 3 965,77 € en 2024. Elle donne un avantage fiscal et réductions de cotisations sociales qui peut aller jusqu’à 60% de la prime payée.
De plus, la PLCI permet de demander une avance pour des projets immobiliers.
Les couvertures complémentaires liées à la PLCI peuvent inclure une couverture en cas d'incapacité de travail et une couverture décès. Ces couvertures peuvent être intégrées dans le contrat de PLCI pour garantir un revenu en cas d'invalidité ou de décès.
La CPTI (Convention de pension pour travailleur indépendant) est un moyen pour les travailleurs indépendants en personne physique de se constituer une pension complémentaire, de manière fiscalement avantageuse, en plus de la pension légale.
Les avantages de la CPTI incluent une réduction d'impôt de 30% sur les primes versées.
La CPTI est donc une assurance-épargne de la branche 21 pour les indépendants qui ne sont pas en société. Au travers de cette CPTI, les indépendants peuvent souscrire des garanties complémentaires en cas d’incapacité ou de décès.
L'Engagement Individuel de Pension (EIP) est une assurance-vie qui vous permet, en tant que chef d'entreprise indépendant (y compris les entreprises unipersonnelles), de vous constituer une pension complémentaire par le biais de votre entreprise.
Il s'agit d'un placement fiscalement déductible qui doit répondre à certaines conditions. Les primes versées peuvent être déduites par votre société et ainsi réduire l’impôt des sociétés dû.
Il est important de noter que les primes versées dans le cadre d'un EIP sont toujours payées par la société, qui les déduit fiscalement. Une fois l'argent versé, il vous appartient, même si vous quittez la sociétéDe plus, vous avez la possibilité d'ajouter des garanties supplémentaires, telles qu'une couverture décès supplémentaire ou un revenu garanti en cas de maladie ou d'invalidité.
Il est important de noter que l'EIP peut également être utilisé pour des projets immobiliers. Il est possible d'utiliser une partie du montant déjà épargné pour vous aider à financer votre achat (avance).Sous certaines conditions, l'EIP peut également vous permettre de contracter un crédit bullet pour acheter un bien immobilier en privé. L'EIP sera alors prise en gage et peut servir à rembourser le montant emprunté. Le crédit bullet se caractérise par le fait que vous remboursez votre emprunt en une fois à l'échéance, au lieu de le faire petit à petit chaque mois. L'avantage ? Pendant toute la durée avant l'échéance, vous payez seulement les intérêts, ce qui diminue vos charges mensuelles.
L'assurance-groupe pension est un contrat d'assurance-vie souscrit par un employeur en faveur d'une catégorie de travailleurs, dans le but de leur faire bénéficier d'un capital complémentaire à leur retraite, ou à leur décès si celui-ci survient avant la retraite.
Les primes sont payées par l'employeur, et le capital ou la rente de pension est versé au travailleur à l'âge de la retraite.
L'assurance-groupe pension n'est pas obligatoire en Belgique, mais elle est très répandue car elle permet de compléter sa pension légale et de bénéficier d'un capital ou d'une rente supplémentaire à la retraite. De plus, les primes sont payées par l'employeur, ce qui en fait un avantage extralégal attractif pour les travailleurs.
L'assurance hospitalisation est une couverture optimale pour les soins de santé, que ce soit avant, pendant ou après une hospitalisation. Elle permet de rembourser les frais médicaux, tels que les honoraires des médecins, les médicaments, les séances de kiné, les traitements imprévus chez le dentiste, les prothèses, les bridges, les couronnes, etc.
Même si vous n'êtes pas hospitalisé, vous pouvez être confronté à des factures de soins de santé de plus en plus élevées. L'assurance ambulatoire rembourse vos frais médicaux 365 jours par an car la sécurité sociale en Belgique ne couvre qu'une partie de ces frais. En effet, en cas de problème de santé, la plupart des traitements et des médicaments ne sont pris que partiellement en charge par votre mutuelle, ce qui peut représenter des coûts très élevés.
Ces assurances sont accessibles aussi bien pour les travailleurs salariés que les travailleurs indépendants.
En résumé, l'assurance hospitalisation et ambulatoire est une solution idéale pour couvrir les frais médicaux imprévus et coûteux, que ce soit dans le cadre d'une hospitalisation ou non.
La gestion de patrimoine est par essence multidisciplinaire et intègre des notions financières, juridiques et fiscales. Après une phase d’écoute, le conseiller en gestion de patrimoine mettra en place avec son client une stratégie patrimoniale spécifique et individualisée en fonction des besoins et objectifs définis.
La gestion de patrimoine est avant tout la mobilisation de moyens et d’expertises, afin de réaliser un objectif défini tenant compte de l’ensemble des composantes de votre patrimoine. Pour cela, le conseiller s’appuiera sur la connaissance de votre patrimoine et sur la compréhension de vos objectifs avant de proposer une feuille de route et un suivi régulier.
La transmission du patrimoine de son vivant peut répondre à différents objectifs tels que la volonté de non-dispersion d’un patrimoine familial ou le souci d’une fiscalité allégée ou encore la volonté d’aider ses proches. Toute transmission de patrimoine doit être anticipée afin d’utiliser au mieux les solutions mises à disposition par le droit Belge.
Le conseiller en gestion de patrimoine est rémunéré par les fournisseurs de produits, pour la plupart banques ou compagnies d’assurance. Ces commissions sont directement liées aux montants des actifs gérés, en aucun cas le client ne lui paie directement des commissions.
Contrairement à la gestion privée des banques qui exige un seuil de placement élevé entre 500.000 et un million d’euros le plus souvent, les conseillers en gestion de patrimoine n’exigent pas de seuil minimum, et permettent à la plupart des clients de bénéficier de leurs conseils, soit pour gérer un patrimoine existant, soit pour en développer un.
Ce métier consiste à intervenir auprès de clients, pour les assister dans la gestion de leur patrimoine, mais aussi dans leurs problématiques juridiques, administratives et fiscales, avec un niveau de proximité et de personnalisation élevé. La supervision de l’ensemble des placements financiers auprès de différents intervenants est souvent la mission première du family office.
Lorsque s’ouvre une succession, il faut procéder à l’identification des héritiers. Pour cela, vous devrez vérifier si le défunt avait rédigé, ou non, un testament. Si c’est le cas, et qu’il respecte bien toutes les formalités juridiques pour être applicable, le testament déterminera qui sont les héritiers.
Dans le cas contraire, la loi prévoira à qui reviendront les biens du défunt. On parlera alors de « dévolution légale de la succession ».
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, personne n'est obligé d'accepter une succession. La loi permet aux héritiers de choisir parmi 3 possibilités :
∙accepter purement et simplement la succession
.accepter la succession « sous bénéfice d’inventaire »
∙renoncer à la succession
Si vous décidez d’accepter purement et simplement une succession, vous recevrez les biens du défunt à hauteur de la part qui vous revient. Mais vous devrez aussi supporter tous les frais de la succession et payer toutes les dettes que le défunt aurait laissées. Une décision à ne pas prendre à la légère !
Pourtant, face à une succession, l’héritier est souvent désarçonné… Mais la douleur que cause la perte d’un proche ne doit pas faire oublier la dure réalité des obligations légales. C’est une matière complexe qui réserve parfois de vilaines surprises. C’est pourquoi, il est conseillé de consulter dès que possible un notaire. Il vous permettra d’être mieux protégé et de choisir en toute connaissance de cause. Vous serez ainsi pleinement conseillé sur la portée et les conséquences de votre décision
Une succession se compose d’un actif (des possessions) et d’un passif (des dettes). Il faudra donc tenir compte des biens personnels du défunt, des biens qui lui auraient été légués ou qu’il aurait reçus par donation, et s’il était marié, il faudra aussi tenir compte de sa part dans la communauté. Du côté du passif, pensez aux dettes du défunt, aux frais de dernière maladie et de funérailles. Ce qui sera à partager entre héritiers sera la différence entre l'actif et le passif.
Lorsqu’il y a plusieurs héritiers, il se crée une situation d'indivision pour les biens de la succession. Cela signifie que les héritiers sont tous copropriétaires des biens. Ils peuvent décider de se partager totalement ou partiellement les biens ou de rester en indivision. Par le partage, ils deviennent seuls propriétaires.
Si tous les héritiers sont d'accords, ils peuvent se partager les biens du défunt comme ils le souhaitent. Ils ne doivent pas suivre une procédure particulière sauf s'il y a des biens immobiliers à partager. Ils devront alors aller se rendre chez un notaire.
Par contre, si les héritiers ne s'entendent pas, l'un d'entre eux pourra lancer la procédure du partage judiciaire. Le tribunal désigner alors un notaire chargé du partage. Par contre, cette procédure est cependant plus longue et coûteuse...
Les héritiers ont l’obligation de déposer une déclaration de succession
auprès de l’administration fiscale dans les :
∙4 mois à partir de la date du décès pour les décès en Belgique
∙5 mois si le décès est survenu dans un autre pays de l’Europe
∙6 mois si le décès est survenu hors Europe
Ce document reprend une série d’informations obligatoires, dont notamment la description et la valeur de l’ensemble des biens qui appartenaient au défunt. Rassurez-vous, le notaire peut vous assister et vous conseiller dans la réalisation de cette formalité administrative.
Les droits de succession sont établis par l’administration fiscale sur base de la déclaration de succession envoyée par les héritiers. Chaque héritier devra ensuite payer les droits de succession relatifs à sa part d’héritage dans les 2 mois du dépôt de la déclaration de succession.
Les personnes et les institutions avec lesquelles le défunt était lié contractuellement doivent aussi être informées du décès. Cela peut être, par exemple, l'employeur, le comptable, les assurances, la mutuelle, la caisse de chômage, le CPAS, le syndicat, l’office des pensions, ... Si le défunt avait souscrit une assurance-vie, les bénéficiaires devront contacter la compagnie d'assurance dans les plus brefs délais. Avisez également les personnes ou les organismes concernés par le logement du défunt : le propriétaire, la compagnie des eaux, la société distributrice du gaz et de l'électricité, ... Pensez aussi à en avertir la DIV (service d'immatriculation des véhicules).
Dans tous les cas, il est toujours préférable que le défunt ait remis à ses proches, au préalable, des instructions précises qui devront être suivies lors de son décès.
Non, il ne s'agit ni d'un agrume, ni d'une maison dévêtue. L'usufruit est le droit d'occuper un bien sans en être propriétaire (à condition de l'entretenir et de payer les factures) et d'en percevoir les revenus (par exemple dans le cadre d'une mise en location). C'est un droit éphémère qui décroît avec les années, en fonction de l'âge de l'usufruitier. Plus il est jeune, plus il peut conserver ce droit longtemps. Par exemple, le conjoint survivant peut choisir d'avoir l'usufruit sur le bien immobilier, les enfants sont alors les nus-propriétaires.
Il s'agit de transmettre une partie de son patrimoine lors de son vivant. Elle permet de planifier sa succession et de commencer à organiser le partage entre les héritiers.
La donation peut s'organiser chez le notaire (obligatoire pour un bien immobilier), soit en direct entre le donateur et son bénéficiaire (pour des biens mobiliers, des bijoux, des actions, une voiture, de l'argent, etc.). Sachez que, pour éviter que les héritiers ne remettent en cause ces donations dans le cadre d'une future succession, il reste conseillé de passer chez un notaire.
Il est aussi possible de soumettre une donation à des conditions. Exemple : telle somme d'argent sera utilisée pour l'achat d'un bien immobilier. Pour les héritiers (enfants, petits-enfants, époux…), un abattement avant impôts s'applique tous les 15 ans.
La nue-propriété est un droit qui permet de disposer d'une chose mobilière ou immobilière. Le nu-propriétaire peut vendre, donner ou léguer ce bien (même du vivant de l'usufruitier, qui en fonction de son âge, aura droit à une part de la vente). Mais il n'a pas le droit d'usage, qui est réservé à l'usufruitier jusqu'au décès de ce dernier.
Il est courant qu'au sein d'une succession, le droit de propriété se trouve démembré de cette manière, entre un usufruitier et un nu-propriétaire, à la différence de la pleine propriété d'un bien.